Vous êtes sur le point de partir à la retraite ou de
changer d'activité et vous souhaitez vendre votre entreprise ?
Voici les étapes qui vous permettront de céder au mieux votre société.



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Les étapes pour la réussite de votre objectif



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Se preparer

L’acte de cession doit être mûrement réfléchi car c’est une décision lourde de conséquences.
Ainsi pour bien préparer son avenir et celui de son entreprise le cédant doit avant tout se poser les bonnes questions :

   Quelles sont les raisons qui me poussent à céder mon entreprise ?
   Quels sont mes projets pour l’avenir ?
   Suis-je vraiment prêt à la céder ?
   ...

Le chef d’entreprise doit afficher un objectif clair, et ne pas agir sous le coup de l'émotion ou de façon impulsive.
Avant toute décision de céder, il conviendra donc d’en parler autour de soi, de dialoguer avec ses proches en entendant leur avis pour se conforter ou non dans sa décision.

Pour réussir sa cession le cédant doit également déterminer la période la plus adéquate pour transmettre son bien et ainsi éviter les cas suivants :

Vendre au mauvais moment :
Vendre sa société dans une période morose n'est pas idéal. En effet cela risque d'influer sur la valorisation effectuée lors des différents diagnostics. Il est donc préférable d'attendre un moment plus favorable à l'activité de l'entreprise lorsque cela est possible.
A l'inverse, céder sa société alors que l'activité est florissante, que tous les indicateurs sont au vert, peut s'avérer un processus délicat pour le cédant. Celui-ci aura plus de mal à s'en séparer, pensant pouvoir encore développer et tirer son entreprise vers le haut.
Trouver le bon moment n'est donc pas forcément chose aisée ...

Avoir des difficultés à se séparer de son entreprise :
C’est souvent ce qui arrive au moment de céder son affaire. L’attachement du dirigeant à sa société est souvent fort, d’autant plus s'il en est le fondateur. Il arrive ainsi régulièrement que le cédant fasse échouer la vente par peur du vide après la cession.
De plus, cet affection portée à la société peut entraîner une vision biaisée et enjolivée de la réalité. Cela pourra être préjudiciable s’il en résulte une surévaluation par le cédant du prix de cession de la société.

Etre débordé :
Aucun des aspects de la vente d’une entreprise ne doit être négligé ou bâclé et tout ce processus représente un réel investissement en termes de temps. Il s’agit d’un projet à part entière qui nécessite un planning et une forte implication du cédant : il devra récolter les informations, définir les cibles, rencontrer les acteurs, participer aux négociations, ...
Bien souvent, le cédant repousse l’échéance car il ne parvient pas à se retrouver dans une période qu’il estime suffisamment calme pour effectuer les différentes actions nécessaires à la cession de la société.

Etre géré par ses émotions :
Si la cession de l’entreprise n’est pas mûrement réfléchie et le fruit d’une réelle volonté, le repreneur potentiel le ressentira et cela pourra faire naître des doutes quant à la pertinence de reprendre cette affaire. Il en va de même si l’après cession n’est pas correctement préparé.

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